Ce vendredi soir, sur l’Hippodrome de Mons, le grandissime favori, Aubrion du Gers a remporté comme de prévu le GP de la Toussaint. 2e, Billie de Montfort remporte quant à elle cette 12e édition du Tour Européen du Trotteur Français.
Où s’arrêtera sa série victorieuse ? Aubrion du Gers a maîtrisé son sujet comme on pouvait s’y attendre, vu l’opposition qu’il rencontrait et son aptitude au parcours de Mons, où il s’était déjà imposé cet été dans le GP de Wallonie. « Jean-Mi m’avait demandé d’assurer le départ et de ne pas faire trop fort pendant le premier tour de piste », avouait après la course son fidèle partenaire à l’étranger, Jos Verbeeck, déjà vainqueur de cette finale en 2017, au sulky de Bird Parker.
De fait, Le hongre le plus célèbre de France est venu prendre la tête seulement à un tour de l’arrivée, Billie de Montfort , l’animatrice de la course jusque-là, en profitant pour se mettre dans son dos, à la corde. Son compagnon d’écurie, Valko Jénilat, fait à ce moment-là lui aussi son effort, pour se poster à ses côtés et tenter de mettre un peu de pression au favori.
Les trois trotteurs les plus chevronnés du peloton prennent alors les devants, leurs poursuivants ayant aussitôt du mal à suivre le rythme imposé. A l’entrée de la ligne droite, Valko Jénilat tente bien de rester au contact d’Aubrion du Gers mais il abdique à 200 mètres du poteau, libérant alors tardivement Billie de Montfort du piège de la corde. La jument de la famille Dauphin termine certes très fort mais trop tard pour inquiéter Aubrion, laissant des regrets à son driver, Hugo Langeweg Jr. Voéland sauve l’honneur belge en prenant la 4e place, devant Attacus.
Qui dit que Billie l’aurait emporté si elle avait eu le passage plus tôt ? L’histoire récente prouve qu’Aubrion du Gers repart toujours sous les attaques. Donc, in fine, la logique est respectée : le pensionnaire de Jean-Michel Bazire gagne cette finale et la jument, ayant participé à toutes les étapes de ce circuit et n’ayant jamais terminé plus loin que 4e, ia bel et bien dominé cette édition 2018. Chez les drivers, Jos Verbeeck l’emporte et chez les entraîneurs, évidemment Sébastien Guarato.
La seule ombre de cette finale aura été la nouvelle défection d’Anna Mix, refusant de se ranger sous les ailes de l’autostart, comme elle l’avait déjà fait dans l’étape de Son Pardo.
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