Ce mardi, Mons accueille les deux dernières courses du championnat d’Europe des drivers amateurs. En piste, 13 nations représentaient par leur 13 Champions sacrés en 2023 dans leur pays respectif. Le classement final sera établi à l’issue des courses 2 et 4 qui se dérouleront ce mardi soir à Mons. Une victoire représente 15 points, une deuxième place 12 points puis 11 points pour une troisième place et ainsi de suite avec seulement 1 point pour une treizième place ou une disqualification. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les résultats des deux premières courses du championnat disputées à Ostende ne sont pas connus. Sacré une nouvelle fois champion des amateurs en Belgique, Piet Van Pollaert sera notre représentant dans un championnat dont il est le tenant du titre.
Piet, parlez nous de ce championnat d’Europe.
J’ai gagné ce championnat d’Europe en 2022 à Majorque mais là c’est une nouvelle compétition. En débutant, il faut avoir à l’esprit d’essayer de gagner au moins une course et après il faut de la chance que les choses s’enchainent bien. Là, ce championnat se déroule uniquement sur 4 courses et être disqualifié dans une course peut faire perdre toutes chances car il faut être régulier. Sur 6 ou 7 courses cela n’est pas rédhibitoire, sur 4 courses c’est plus compliqué. Le fait que cela se déroule en Belgique, à la maison, cela fait une pression supplémentaire pour moi. Pour les drivers étrangers, courir à Ostende devant plusieurs milliers de personnes, cela va être spécial. Et puis ce mardi, ils découvriront Mons, la meilleure piste de trot du pays.
Quelle est l’ambiance entre vous ?
C’est une ambiance très familiale. Cela permet de nouer des contacts, pourquoi pas également d’acheter des chevaux à l’étranger ou en vendre. Nous passons de très bons moments ensemble sur et en dehors de la piste mais une fois que nous sommes en course, c’est la compétition, il n’y a plus d’ami. Au fil du temps, il y a des drivers que je connais bien comme l’italien Matteo Zachirini qui est un excellent compétiteur avec beaucoup d’expérience. Il est très souvent au sulky et a déjà gagné en France. Mais ce n’est pas le seul. Yannik Mollema est régulièrement champion aux Pays-Bas et il a déjà performé dans ce type de championnat. L’autrichien Thomas Royer a également une grosse expérience et puis il faut toujours se méfier des suédois ou des finlandais.
Dans le même esprit suivra l’année prochaine le championnat du Monde où vous avez déjà été titré.
Cela se déroulera à Malte, un pays qui aime le sport. Cela devrait être une expérience intéressante. C’est vrai qu’incontestablement mon meilleur souvenir dans le sport est mon titre de champion du Monde aux Etats-Unis en 2020. Cela restera vraiment un grand moment pour moi.
Interview réalisée par Rouet Xavier